Le Cercle des Illusionnistes
Création et mise en scène d'alexis michalik
France
C’est une histoire à remonter le temps, à la rencontre de Robert-Houdin, inventeur et magicien du XIXe siècle et Georges Méliès, inventeur du cinéma de fiction. On entre volontiers dans ce cercle où tournent les premières projections, un monde d’illusions…
Pendant le championnat d’Europe des Nations, en 1984, Décembre vole un sac dans le métro et y trouve la photo d’Avril, dont il tombe amoureux. Il l’appelle et ils se rencontrent dans un café. C’est là qu’il lui raconte l’histoire de Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), horloger, inventeur, et magicien. Son histoire les mènera tous deux sous le coffre de la BNP du boulevard des Italiens, dans le théâtre disparu de Robert-Houdin, mais aussi devant la roulotte d’un escamoteur, derrière les circuits du Turc mécanique ou encore aux prémices du kinétographe.
Ce fabuleux voyage dans le cercle des illusionnistes déborde d’effets visuels, de projections d’images, d’automates, de tours de magie et d’inventions, à étourdir l’esprit le plus cartésien. La quête des deux tourtereaux se superpose à la grande aventure du cinéma de fiction, car ils découvriront le lien entre le père de la magie moderne, celui qui la fit passer des roulottes de foire à la scène du théâtre, et l’inventeur du cinéma de fiction, Georges Méliès. La pièce maîtresse, c’est ce théâtre disparu… En effet, dans l’autobiographie de Robert-Houdin, Une vie d’artiste, on apprend que celui qui se produisait dans toutes les grandes cours d’Europe possédait un théâtre d’illusions boulevard des Italiens, lieu repris dix ans après sa mort par un jeune industriel héritier d’un fabricant de chaussures de luxe : Georges Méliès. La vie du premier cinéaste passionné de trucages n’est pas moins passionnante et doit aussi beaucoup à la magie. Le lien entre les deux hommes passe donc par cette salle de 200 places, qui emporta des milliers de personnes dans un rêve éveillé.
Le spectacle raconte cette formidable filiation, dans un Paris qui était alors le centre du monde. Plus que cela, il réinvente et magnifie cet épisode méconnu et romantique, dans l’esprit du film Hugo Cabret, de Martin Scorsese. Ce cénacle de rêveurs, d’escamoteurs et de magiciens, bref d’artistes, tous épris d’illusion, de théâtre, de peinture, de photographie, d’amour et de kinétographe, place le spectateur dans un rêve éveillé au centre de ce cercle… magnifiquement vertueux.
Alexis Michalik
Après des débuts de comédien au théâtre, sous la direction d’Irina Brook, dans le rôle-titre de Juliette et Roméo, Alexis Michalik s’impose à la télévision dans des téléfilms et séries : Petits meurtres en famille, Terre de lumière, Kaboul Kitchen… Au cinéma, il tourne avec Billy Zane, Diane Kurys, Safy Nebou, Yann Samuel, Fernando Colomo, Danièle Thompson ou Alexandre Arcady. Il se distingue toujours au théâtre dans des comédies comme Le Dindon, mis en scène par Thomas Le Douarec, ou des pièces plus sérieuses, comme Les Fleurs Gelées, d’après Ibsen et Strindberg.
Avec la compagnie Los Figaros, Alexis Michalik met en scène et signe des adaptations plutôt déjantées, parmi lesquelles La mégère à peu près apprivoisée, ou R & J, librement inspirés des oeuvres de William Shakespeare.
Sa première création, « Le porteur d’histoires », remporte un franc succès auprès des spectateurs et de la critique.
À savoir
> Ce spectacle a reçu 3 Molières en 2014 : Meilleure Mise en Scène, Meilleur Auteur, Révélation Féminine et le metteur en scène a reçu 5 Molières en 2017 pour son spectacle Edmond.
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