Cocorico

Cocorico

Patrice Thibaud et Philippe Leygnac

France

Cocorico ! Revoilà Patrice Thibaud, athlète en métamorphose corporelle. En duo avec son acolyte poids plume, Philippe Leygnac, ils jouent un peu les Laurel et Hardy français. Sans un mot, ils se jaugent et s’agacent… pour mieux nous faire rire.

L’un est maladroit, un peu timide ; l’autre habile et vif. Ils se scrutent et se provoquent, ils se fuient pour mieux se chercher, une fois séparés. Tous deux jouent, rêvent… ou jouent à rêver. Ils croisent le Tour de France, un défilé du 14 juillet, des majorettes, un feu d’artifice, des otaries, des cow-boys ou des dresseurs de fauves, un inventaire à la Prévert qui nous donne l’occasion d’étouffer de rire devant leurs mimiques. Le duo s’inscrit vraiment dans la lignée de Charlie Chaplin, Buster Keaton et Jacques Tati.

Le temps d’un Cocorico, le presque rien devient du grand art, et la folie douce tourne à la partie de plaisir. Ce spectacle, basé sur la virtuosité corporelle de Patrice Thibaud et son sens de l’observation, évoque avec humour et poésie nos espoirs et nos défauts, nos habitudes et nos perditions, nos manies et nos tendresses. L’artiste dit y revenir à l’essentiel : le mime. Le geste avant la parole, moyen de communication originel entre les hommes, compris de tous, universel. Évitant le superflu, le rire va ainsi droit au but : le spectateur retrouve le côté enfantin du jeu, il rit de bon coeur devant ce spectacle qui s’appuie sur le « on ferait comme si » des enfants, ouvrant les portes de l’imaginaire.

Un piano, trois panneaux, peu d’accessoires : tout en drôlerie et délicatesse, sans parole échangée, Cocorico fait la part belle au jeu corporel et à la musique, à l’invention du comédien. Les metteurs en scène, Michèle Guigon et Susy Firth, peaufinent un spectacle burlesque, à la hauteur de cette fertilité d’esprit.

Doublement récompensé d’un Herald Angel au Fringe Festival d’Édimbourg (2009) et d’un Award au Montreux Comedy Festival (2012) comme meilleur spectacle visuel, Cocorico a été joué plus de 450 fois dans le monde entier.
L’Odyssée aime Patrice Thibaud et on l’adore aussi. On se souvient de Franito, en 2016. Et le revoilà avec son Cocorico, déjà joué en ouverture de saison 2010, mais plébiscité par un public qui ne se lasse pas de ses prestations scéniques et élastiques.

Patrice Thibaud

Patrice Thibaud, si on reconnaît immédiatement en lui l’imagination nécessaire pour s’épanouir au sein de la Ligue d’improvisation française, sait aussi se transformer en interprète plus classique au théâtre ; son travail avec le Centre dramatique national de Reims durant cinq ans en témoigne, tout comme son passage au Cours Florent. On l’a aussi vu au cinéma, à la télévision et dans les spectacles de José Montalvo.

Artiste associé du Théâtre de Nîmes, Patrice Thibaud déborde d’énergie et de fantaisie. Tout en lui est atypique : son parcours, son allure, sa maestria. Acteur, auteur, metteur en scène, humoriste et mime, il réunit tous les talents en sa seule personne, dans un registre totalement décalé.
Il a été programmé à plusieurs reprises à L’Odyssée, façon Deschiens lors de sa prestation dans Les Étourdis, en 2005, et dans La cour des grands, de Deschamps et Makeïeff également. Puis on l’a aimé dans Fair Play en 2013 et Franito en 2016.

À savoir

> Récompensé d'un Herald Angel au Fringe Festival d'Edimbourg (2009) et d'un Award au Montreux Comedy Festival (2012) comme meilleur spectacle visuel

> Visite vibratoire avec découverte des instruments de musique en amont du spectacle.

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